Hémicycle Assemblée Nationale française panoramique

Influencer les pouvoirs publics

Le WWF a vocation à influencer toute décision publique intervenant dans sa sphère de compétences. Sans prise de position partisane, sinon celle de défenseur d’une planète vivante, il fait entendre sa voix tant au sein du débat national, qu’européen et international.

Un travail d’influence fondé sur des bases scientifiques

La protection de l'environnement préoccupe 84% des Français qui rassemblent désormais une "majorité culturelle". Ces attentes doivent se traduire dans les politiques publiques. (IFOP 2016)

Portrait de Pascal Canfin

La modification du cadre juridique (législatif et réglementaire) ainsi que la structuration des priorités de politiques publiques sont un enjeu essentiel pour le WWF. Depuis son origine, le WWF a développé une politique d’influence auprès des Etats, des institutions multilatérales et bilatérales, des collectivités locales pour que la préservation de l’environnement soit prise en compte dans l’agenda politique.

Fondant son argumentation sur les meilleurs travaux scientifiques, le WWF diffuse des documents variés (papier de position, notes, études, rapports, etc.) pour faire entendre sa voix auprès des décideurs et alimenter le débat public.

Infographie du rapport d'activité du WWF France sur l'influence des pouvoirs publics

Sphère d'influence du WWF France

Un travail en collaboration avec une multitude d’acteurs

Dans le cadre de ce travail de plaidoyer, le WWF France collabore étroitement avec d’autres acteurs associatifs. Il est membre du Réseau Action Climat, du Réseau Environnement Santé et de Coordination SUD. Sur les sujets européens, il travaille en lien étroit avec le Bureau des Politiques Européennes du WWF (WWF European Policy Office), basé à Bruxelles, ainsi qu’avec les 18 autres bureaux du WWF situés dans des pays membres de l’Union européenne.

Le WWF France travaille aussi avec d’autres acteurs de la société civile comme des fédérations professionnelles, des entreprises ou encore des syndicats lorsque ceux-ci partagent, sur un sujet donné, le même objectif commun.

Le WWF France, membre de plusieurs instances

Conseil national de la transition écologique (CNTE)

Par arrêté du 6 septembre 2013, le WWF fait partie des 8 associations, fondations ou organismes reconnus d’utilité publique exerçant des activités de protection de l’environnement siégeant au sein du Conseil national de la transition écologique. Le CNTE es un organe de consultation sur des projets de loi concernant notamment l’environnement ou l’énergie, ainsi que sur la stratégie bas carbone et les stratégies nationales relatives au développement durable, à la biodiversité et au développement de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises.

Comité national pour la biodiversité (CNB)

Le Comité national pour la biodiversité (CNB) est une instance "d'information, d'échanges et de consultation sur les questions stratégiques liées à la biodiversité". Le comité rend des avis sur tout sujet relatif à la biodiversité dont il sera saisi par un ministre, et en particulier les projets de textes législatifs et réglementaires, la stratégie nationale pour la biodiversité et les autres stratégies nationales, les programmes nationaux de connaissance, de gestion ou de conservation de la biodiversité. Il peut également rendre des avis sur des questions soumises par une collectivité ultramarine compétente en matière d'environnement, mais aussi se saisir d'office. Remplaçant le Comité national "trames verte et bleue", il est associé à l'élaboration et au suivi des orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques.

Il y a 40 ans, la France se dotait de sa première loi sur la protection de la nature, à l’origine notamment des listes d’espèces animales et végétales sauvages protégées et de la création des espaces protégés.

Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus), (Suède)