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25. septembre 2012 — Communiqué de presse

L'effet de serre

La Terre, ni trop près ni trop loin du soleil, jouit d'un effet de serre naturel assurant une température moyenne de +15°C. Sans cet effet de serre, la température de la Terre avoisinerait les -18°C.

Les scientifiques sont unanimes pour affirmer que l’activité humaine entraîne une augmentation de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre, responsable du changement climatique planétaire. 

Depuis la révolution industrielle de 1850, la concentration en CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 30%; ce qui a déjà entraîné une élévation de la température moyenne de l'atmosphère de 0,3°C à 0,6°C. Il s'agit de la croissance thermique la plus rapide jamais enregistrée dans l'histoire du vivant.

Pourquoi le réchauffement ?

Notre planète est une serre dont les vitres (l'atmosphère) font 40 km d'épaisseur. Ces vitres laissent entrer les rayons du soleil. A l'intérieur, les objets se réchauffent, transforment l'énergie en chaleur, gardent une partie de cette chaleur et renvoient le reste dans l'atmosphère. 

Mais aujourd'hui, les rayons de chaleur renvoyés n'ont plus assez d'énergie pour retraverser la "vitre". Prisonniers de la serre, ils réchauffent de plus en plus l'air qui se trouve à l'intérieur. Les gaz responsables de cette barrière s'appellent les gaz à effet de serre.

Les six « gaz à effet de serre de Kyoto »

Le protocole de Kyoto désigne six gaz comme étant les principaux gaz à effet de serre anthropiques: le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les PFC, les HFC, et l’hexafluorure de soufre.

L’activité humaine n’a pas d’incidence directe sur la quantité de vapeur d’eau (H2O) présente dans l’air, car celle-ci dépend principalement d’un équilibre chimique entre la Terre et l’atmosphère.