Le WWF fête ses 60 ans

Lancement de « The Seas Must Live », la première initiative mondiale visant à promouvoir la conservation marine dans le monde entier, à protéger les sites de nidification des tortues marines et à créer des sanctuaires pour les tortues, les baleines et les phoques. Si les aires marines protégées existaient déjà, ce type d'approche a contribué à enclencher le processus menant à une reconnaissance plus large de ces zones, essentielles pour la vie océanique.

Le WWF est la première organisation internationale de conservation invitée par la Chine à travailler dans le pays pour aider à conserver les pandas géants. Trente ans plus tard, l'espèce a été reclassée, passant du statut de “menacée” à “vulnérable”, selon la Liste rouge de l'UICN, grâce au travail acharné du gouvernement chinois, des communautés locales, du personnel des réserves naturelles et des ONG.

La campagne « Sauvez les baleines », dans laquelle le WWF joue un rôle clé, conduit à l’instauration d’un moratoire sur la chasse commerciale de la baleine par la Commission baleinière internationale. Depuis, les populations d'espèces, comme la baleine à bosse et le rorqual commun, ont rebondi, tandis que certaines populations de rorquals bleus montrent des signes de rétablissement encourageants. On pense qu'ils seraient entre 5 000 et 15 000 aujourd’hui.
 

Le WWF joue un rôle essentiel dans l'adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB), un traité international visant à protéger la biodiversité. En collaboration avec de nombreux partenaires, le WWF a également aidé les gouvernements nationaux à mettre en œuvre leurs engagements en faveur de la CDB. Le WWF fait aujourd’hui pression pour qu’un accord global et ambitieux sur la biodiversité soit adopté lors de la COP15 de la CDB à Kunming, en Chine.

Le WWF publie son premier Rapport Planète Vivante, en collaboration avec la Zoological Society of London, dressant, pour la première fois, un constat chiffré du déclin de la biodiversité à l’échelle planétaire. Depuis, ce rapport paraît tous les ans, alertant chaque fois davantage sur les pressions exercées par les humains sur la nature et mettant en garde, calculs scientifiques à l’appui, sur les graves conséquences d’un “statu quo” pour la santé et le bien-être de l’humanité.

Le WWF participe à l’organisation d’un sommet du tigre historique au cours duquel les 13 pays de l'aire de répartition du tigre s’engagent à doubler le nombre de félins d'ici 2022. En 2016, un premier recensement atteste du fait que les efforts collectifs portent leurs fruits. Une première augmentation du nombre de tigres sauvages est constatée…

Suite à une campagne du WWF, la compagnie pétrolière britannique SOCO International met fin à ses opérations d'exploration pétrolière dans le parc national des Virunga, en République démocratique du Congo. C’est une victoire pour les personnes qui dépendent directement des ressources du parc mais aussi pour tous les animaux qu’il héberge, comme le gorille des montagnes, en danger critique d’extinction. SOCO International a par la suite rejoint la liste des entreprises engagées contre l'exploration pétrolière et gazière au sein des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

En Espagne, le parc national de Doñana est un site de zones humides d'importance mondiale et un refuge pour les oiseaux migrateurs et d’autres espèces emblématiques, telles que le lynx ibérique. Mais il est menacé par les forages illégaux entourant le parc national et le dragage planifié du fleuve Guadalquivir, mettant à la fois la nature et les moyens de subsistance locaux à risque. Via sa campagne, le WWF mobilise des personnes du monde entier pour faire pression sur le parlement espagnol qui décide alors d'interdire le dragage du fleuve Guadalquivir affectant Doñana.

Une campagne internationale du WWF contribue à faire retirer la barrière de corail du Belize, site du patrimoine mondial de l'UNESCO abritant des centaines d'espèces, de la liste du patrimoine mondial en péril. La campagne, en appuyant les efforts des ONG locales, des écologistes et de la communauté, met fin aux tests sismiques qui menaçaient le récif, conduisant à l'introduction d'un moratoire indéfini sur les activités pétrolières dans les eaux du Belize en 2017. En juin 2018 , le gouvernement du Belize adopte un règlement strict pour protéger les mangroves du pays et légifère pour empêcher la vente et la concession de terres publiques à des fins de développement sur le site du patrimoine mondial.