La pépinière de jeunes plants de la compagnie forestière Tien Phong, ville de Huong Thuy, Vietnam. Les semis sont produits à partir de cultures de tissus végétaux par micropropagation.
Nos politiques sociales

Les politiques sociales du WWF servent de lignes directrices permettant l’intégration des dimensions sociales dans notre travail de conservation ainsi que dans le fonctionnement de notre réseau mondial.

Les politiques sociales du WWF

Partout dans le monde, de nombreux écosystèmes et régions menacés et dotés d’une importante biodiversité abritent aussi des populations autochtones et communautés locales. Leur existence et leur culture sont étroitement liées à l’environnement naturel dans lequel ils évoluent. Le défi auquel nous sommes confrontés est de gérer équitablement la terre, l’eau, le sol et les habitats, tout en préservant les fonctions des écosystèmes et les moyens de subsistance de millions d’êtres humains.

Pour nous, en tant qu’organisation mondiale, il est essentiel d’aborder et de mettre en œuvre notre travail de conservation sur le terrain, en étroite collaboration avec les populations autochtones et communautés locales en s’assurant de leur consentement libre, informé et préalable à la mise en oeuvre de tout projet. 

Si leur soutien est indispensable pour assurer la préservation de la biodiversité et des écosystèmes, nous travaillons également avec les populations autochtones et communautés locales afin d’améliorer leurs moyens de subsistance et pour renforcer l’utilisation responsable des ressources naturelles. La justice sociale fait partie intégrante de nos programmes sur le terrain, ainsi que de notre travail politique au niveau national, régional et mondial.

Droits des peuples autochtones et conservation

En 1996, nous publions la déclaration de principes du WWF sur les peuples autochtones et la conservation. Cette déclaration reflète notre engagement à respecter les droits de l'homme et les droits au développement des populations autochtones et communautés locales et traditionnels et reconnaît l'importance de la conservation de leurs cultures. Cette déclaration de principes a été mise à jour en 2008.

A partir de juin 2019, le WWF a enrichi ses politiques sociales, d’un Cadre de sauvegardes environnementales et sociales qui doit être appliqué dans tous les paysages d’intervention du WWF.

Préservation de l'environnement et droits de l'Homme

Le WWF est un membre fondateur de l'Initiative pour la conservation et les droits de l'homme et a signé le Cadre pour la conservation et les droits de l'homme en 2009. La Conservation Initiative on Human Rights (CIHR) est un consortium d'organisations internationales de conservation qui cherchent à améliorer la pratique de la conservation en favorisant l'intégration des droits de l'homme dans les politiques et pratiques de conservation.

Le WWF reconnaît que le respect des droits de l'Homme est un préalable essentiel pour obtenir des résultats efficaces et équitables en matière de conservation et de développement. La politique stipule l'engagement du WWF à respecter les droits de l'homme et à promouvoir les droits dans le cadre des initiatives de conservation. Cette approbation engage également le WWF à mettre en œuvre les mesures contenues dans le cadre et à les appliquer dans toutes nos politiques sociales pertinentes. Nous reconnaissons la nécessité d'adopter une approche du développement fondée sur le respect des droits de l'homme qui respecte la valeur fondamentale de la bonne gouvernance, les droits de l'homme et une société civile équitable et engagée dans la réalisation d'un environnement durable et de résultats efficaces en matière de conservation.

Pauvreté et environnement

La politique du WWF sur la pauvreté et la conservation a été adoptée en 2009. Elle réaffirme l'engagement du WWF en faveur d’une approche de la conservation qui bénéficie aux plus pauvres en privilégiant des solutions équitables pour les personnes et l'environnement et en permettant aux populations locales de jouer un rôle clé dans le développement durable.

Discriminations de genre

Le WWF a adopté sa politique de genre en 2011. Cette politique reflète l'engagement permanent du WWF en faveur de l'équité et de l'intégration d'une perspective de genre dans ses politiques, programmes et projets, ainsi que dans sa propre structure institutionnelle.

Procédure de résolution des griefs

En 2016, le WWF a mis en place un mécanisme pour recevoir et répondre aux préoccupations soulevées par les parties prenantes susceptibles d'être affectées par les activités de conservation soutenues par le WWF, en tant que moyen essentiel pour renforcer la mise en œuvre des politiques sociales et des garanties du WWF. Le traitement des griefs en temps utile et de manière efficace permet de résoudre les conflits, d'améliorer la compréhension mutuelle, de renforcer et de fournir une base pour une meilleure collaboration. Le déploiement du processus de résolution des plaintes relatives aux projets a commencé en 2016, et est actuellement partagé avec les parties prenantes pendant la phase de conception du projet ou lors d'autres interactions appropriées.

Risques de restriction des droits

Le WWF a mis en place des lignes directrices visent à garantir que les projets que nous soutenons reconnaissent et respectent les droits des populations autochtones et des communautés locales (IPLC) en matière d’accès à la terre, à l'eau et aux autres ressources, contribuent positivement à l'exercice de ces droits, évitent de saper et d'enfreindre directement ou indirectement ces droits ou de causer des coûts supplémentaires aux populations par notre politique et/ou notre travail sur le terrain, nos projets et nos activités.

Droits des enfants

Tous les enfants, où qu'ils vivent et quelles que soient les circonstances, ont le droit d'être protégés, nourris et libérés de toute forme de violence, d'abus, de négligence, de mauvais traitements et d'exploitation, comme le stipule la Convention relative aux droits de l'enfant. Respecter et soutenir ce droit est l'essence même de la protection de l'enfant. Le WWF a la responsabilité d'assurer la prévention des abus et des mauvais traitements physiques, sexuels et émotionnels par ses employés et les autres personnes dont il est responsable, comme les partenaires, les visiteurs des locaux de l'entreprise ou les bénévoles.