Bienvenue au chacal doré
Le SOS de la nature
Années après années, l’érosion du vivant s’aggrave : en seulement 50 ans, la taille moyenne des populations d’animaux vertébrés sauvages a chuté de 73 % !
Stopper l’érosion
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Chacal doré (Canis aureus)
Un nouvel hôte dans nos campagnes
Originaire d’Asie, le chacal doré est un canidé rusé, plus grand qu’un renard, plus petit qu’un loup, avec de petites oreilles, un museau effilé et une queue touffue.
En mars dernier, dans la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine, deux promeneuses croisent un animal au pelage doré. Sur le moment, elles hésitent : chien ? loup ? Elles dégainent leur appareil photo et envoient les images à l’association locale, qui, à son tour, sollicite l’Office français de la biodiversité (OFB). Le verdict tombe : c’est un chacal doré. Quelques semaines plus tard, un autre individu est repéré dans l’Hérault, cette fois par un piège photographique. Depuis 2017, de la Camargue à la Haute-Savoie, ces apparitions se multiplient en France. Une trentaine d’observations confirmées, qui nous racontent une histoire : celle d’un animal venu de loin, qui avance à pas feutrés vers l’Ouest. Originaire d’Asie, le chacal doré est un canidé rusé, plus grand qu’un renard, plus petit qu’un loup, avec de petites oreilles, un museau effilé et une queue touffue. Il n’a pas été introduit par l’homme : il est venu seul, naturellement, parcourant des centaines de kilomètres pour trouver un territoire favorable. Opportuniste, il s’adapte à des paysages modifiés par l’homme, à condition d’y trouver un peu de tranquillité.

Deux chacals dorés (Canis aureus)
Au contraire, sa présence est une bonne nouvelle : elle prouve que certains milieux restent vivants, capables d’héberger une faune sauvage.