Des conteneurs entreposés dans le port industriel de Singapour.

Transformer les marchés, un levier de conservation

Les acteurs économiques, qui se trouvent au cœur des modes de production et de consommation actuels, représentent un levier de changement incontournable. C’est pourquoi le WWF s’efforce de les mobiliser sur des enjeux clés, d’initier et de soutenir le développement d’outils de marché tels que les certifications, et de construire des partenariats sur des priorités de conservation.

Transformer les marchés et les modes de consommation

Le WWF a identifié 16 matières premières, dont les modes d’exploitation menacent directement 35 écorégions prioritaires pour la préservation des écosystèmes. La stratégie de transformation des marchés du WWF a pour objectif d’influer sur l’exploitation des matières premières naturelles, en agissant sur les chaînes d’approvisionnement.

300 à 500 entreprises contrôlent environ 70% des marchés mondiaux des matières premières considérées comme critiques par le WWF. Ainsi, en convainquant un nombre suffisant de ces acteurs économiques majeurs d’adopter des standards de production durables, il est possible de pousser le marché jusqu’à un point de bascule où la production durable deviendra la norme.

En France, le WWF a identifié des entreprises françaises prioritaires pour une transformation rapide des marchés, car elles contrôlent directement ou indirectement des volumes importants de ces matières premières. Toutes ces entreprises ont un rôle prépondérant à jouer dans la transformation des marchés, quel que soit leur positionnement au sein de la chaîne d’approvisionnement.

Nous influençons la transformation des marchés en travaillant avec ces entreprises sur des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement. Nous identifions les leviers de changements, les innovations et pratiques qui leur permettent de transformer leurs activités et de les rendre compatibles avec les limites planétaires. 

En parallèle, le WWF travaille chaque jour à tester et co-construire des standards, des outils et des méthodologies fiables et efficaces, telles que les Science-Based Targets

Schéma driver marchés

Accompagner les entreprises sur une trajectoire compatible avec les limites planétaires

Entreprises et émissions de gaz à effet de serre

Les 1 000 entreprises les plus émettrices sont responsables de 20% des émissions de GES mondiales.

Le WWF encourage les acteurs économiques à définir des objectifs de réduction de leur empreinte écologique sur la base de critères scientifiques, on les appelle des Science-Based Targets (SBT). Issus d’une approche méthodologique rigoureuse, ces objectifs ont déjà été testés et mis en place au sein de nombreuses entreprises pour analyser puis réduire l’impact de leurs activités sur le climat et la biodiversité. C’est pourquoi nous faisons partie du Science-based Targets Network (SBTN), dont nous sommes membre fondateur et qui regroupe plus de cinquante organisations. Via ce réseau, nous aidons les entreprises à mesurer leur empreinte, déterminer leurs objectifs « science-based » dans le respect des limites planétaires,  et à inverser la courbe de perte de biodiversité.

En parallèle, depuis 2015, nous incitons les entreprises à rejoindre la Science-based Target Initiative (SBTi). Cette initiative encourage les acteurs économiques à définir des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en cohérence avec les préconisations scientifiques et leur secteur d’activité en suivant la démarche Net-0. Un objectif ambitieux mais nécessaire pour maintenir l’augmentation des températures mondiales dans la limite de 1,5°C d’ici 2100

Nos projets actifs

Afin de transformer les marchés, les modes de production et de consommation, le WWF s’efforce de mobiliser les acteurs économiques sur des enjeux environnementaux clés et de construire des partenariats sur des priorités de conservation à travers de nombreux projets de terrain.

Initiative "Logistique & Transport"

Des entreprises de la logistique et du transport rejoignent le WWF France pour répondre aux enjeux du commerce illégal d'espèces sauvages, quatrième activité transnationale organisée la plus lucrative après le trafic de drogues, de biens contrefaits et d’êtres humains.

Des membres du Groupe de Floriculture Mkungi, disctrict de Mkungi, Lac Naivasha, Kenya

Le « Lab Capital Naturel » : mesurer l’empreinte biodiversité des entreprises

Nous fédérons les acteurs engagés pour la « soutenabilité forte » et la conservation du capital naturel dans un laboratoire. Rejoignez-nous !

Port d'Essaouira au Maroc

Pour une pêche durable en Méditerranée

Pour préserver les écosystèmes méditerranéens, nous aidons les pêcheurs à améliorer leurs pratiques, que ce soit au sein des pêcheries via le projet Medfish ou au sein des Aires Marines Protégées via le projet Pescomed.

Crépuscule sur le cerrado, une vaste savane dans les hautes terres centrales du Brésil.