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05. septembre 2025

Un nouveau refuge pour la faune bolivienne

Grâce au WWF et aux communautés locales, une nouvelle aire protégée voit le jour en Bolivie. Plus de 87 000 hectares sont désormais à l’abri pour le plus grand bonheur de la vie sauvage et des populations riveraines.

Des joyaux menacés

La région du Grand Chaco abrite plus de 3 400 espèces végétales, 500 espèces d'oiseaux, 150 mammifères et plus de 200 reptiles et amphibiens.

La Bolivie est une terre de contrastes. Entre plaines inondées, savanes arides et forêts sèches, des territoires presque intacts abritent une biodiversité exceptionnelle et soutiennent la vie de communautés locales depuis des siècles. Le Pantanal, vaste marécage qui s’étend à perte de vue, se transforme chaque année en un miroir d’eau profond pouvant atteindre sept mètres. Loutres géantes, capybaras et jaguars ont élu domicile dans ces eaux et sur leurs îlots émergés. Mais les crues et les sécheresses, combinées à la déforestation et à l’agriculture intensive, mettent ce joyau en danger, menaçant à la fois la faune et les ressources en eau des villages alentours. 

Plus à l’est, le Grand Chaco déploie ses savanes brûlantes, forêts sèches et zones humides y alternent, hébergeant des espèces particulièrement résilientes qui ont appris à survivre dans un climat extrême. L’expansion de l’élevage et des cultures fragmente ce territoire, réduisant l’espace vital pour les animaux. Enfin, la forêt sèche de Chiquitano joue un rôle discret mais vital : elle relie ces différents écosystèmes, permettant aux espèces de circuler librement et assurant la santé générale du paysage. Elle aussi souffre de la pression humaine et des incendies, pourtant son maintien est crucial pour la continuité écologique. Ces trois territoires, chacun unique, forment un réseau vivant qui nourrit les populations locales et soutient la faune sauvage. Il est donc crucial de les préserver !  

Protéger les forêts au profit de tous

Chaque hectare de forêt préservée agit comme un filtre naturel, garantissant des rivières claires et une eau abondante pour les hommes et les animaux.

Le WWF protège depuis plusieurs années le Pantanal et le bassin du fleuve Paraguay en Bolivie, en travaillant directement avec les communautés locales, les élus et les entreprises. Au cœur de son action, le Pacte pour le Pantanal vise à préserver les zones les plus fragiles tout en soutenant un développement durable. 
Il combine protection des forêts, gestion de l’eau et conservation de la biodiversité. Concrètement, le WWF restaure les forêts autour de 30 sources, protège les forêts riveraines essentielles pour la faune et veille à la qualité de l’eau sur près de 750 km de rivières. Pour éviter que les forêts du Gran Chaco ne disparaissent sous les monocultures ou l’élevage intensif, le WWF accompagne aussi les agriculteurs et les éleveurs pour produire plus efficacement sur les terres déjà cultivées. En parallèle, nous travaillons avec les acheteurs de soja et de viande pour qu’ils privilégient des produits issus de chaînes responsables, garantissant ainsi que les forêts et habitats naturels ne sont pas détruits.  

Capybara (Hydrochoerus hydrochaeris),Pantanal.
Jaguar (Panthera onca) en train de nager dans une rivière du Pantanal, Brésil
Nénuphars géants dans le Parc national du Pantanal Brésil ; Nénuphar géant (Victoria amazonica ou V. regia)

Capybara (Hydrochoerus hydrochaeris)/ Jaguar (Panthera Onca)/ Nénuphars géants dans le Parc National du Pantanal

87 000 hectares protégés !

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Imaginez une vaste mosaïque de forêts, de savanes et de zones humides, où l’eau jaillit de sources claires, nourrit les villages et trace des chemins invisibles pour les animaux. C’est là, au carrefour entre le Pantanal et le Grand Chaco, en Bolivie, qu’a vu le jour la nouvelle aire protégée de Monte Carmelo. Plus de 87 000 hectares désormais mis à l’abri de la déforestation et de l’urbanisation, pour le plus grand bénéfice des communautés locales et de la faune sauvage. Car Monte Carmelo n’est pas seulement une réserve : c’est un véritable pont de vie. 

En reliant 28 aires protégées et territoires indigènes sur plus de 12 millions d’hectares, il devient un corridor écologique unique où l’eau circule librement, où les forêts respirent et où le jaguar, espèce emblématique déjà privée de la moitié de son territoire d’origine, retrouve des couloirs sûrs pour se déplacer, chasser et se reproduire. 

Loutre de rivière géante (Pteronura brasiliensis)
Arbres - Région du Grand Chaco

Loutre de rivière géante (Pteronura brasiliensis)/ Région du Grand Chaco

"Monte Carmelo comble un vide crucial entre les zones protégées du Brésil et du Paraguay, illustrant le passage concret de la science à l’action sur le terrain. Et pour les communautés, c’est une garantie d’eau, de ressources et d’identité culturelle !"

Pour les populations des villages voisins, cette protection signifie aussi la garantie de sources d’eau préservées, de sols fertiles et de moyens de subsistance durables. Derrière cette victoire se trouvent des années de travail du WWF, aux côtés du gouvernement local et des communautés, pour démontrer scientifiquement l’importance de cette zone et obtenir le consentement volontaire de ses habitants. Aujourd’hui, Monte Carmelo illustre concrètement la plus-value des corridors : ils ne figent pas la nature, ils la connectent. Ils permettent aux écosystèmes de rester vivants et résilients, et aux humains de continuer à en dépendre. En somme, une vraie promesse d’avenir !  

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Toucan toco sur une branche - Pantanal Brésil

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